Sasu Lara Berrezel, changement organisationnel

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Retours des questionnaires de satisfaction

Mise à jour le 4 aout 2023

Retour des participants

Eva R.

Lors de mon parcours pour changer d’emploi, Lara m’a permis de conscientiser mes forces et compétences afin de cibler un poste qui me soit adapté. Grâce à son approche personnalisée à la fois efficace et très humaine, nous avons retravaillé mon CV, peaufiné ma recherche et le profil de poste. J'occupe maintenant un job qui me plaît et pour lequel mon profil est parfait. Cela aurait sans aucun doute été bien plus compliqué sans l’intervention de Lara et tout le travail que nous avons fait ensemble en amont. Encore un tout grand merci. 

Alice M.

Une très belle rencontre. Lara est passionnée, à l'écoute et très compétente !
Nos chemins se sont croisées au moment où j'en avais le plus besoin, grâce à ses connaissances mon bilan de compétences s'est parfaitement bien déroulé au rythme auquel je voulais aller. Je recommande Lara pour son professionnalisme, son respect, son empathie... en bref pour tout ce qu'elle est ;-).
Merci Lara !

Veronique C.

Si vous voulez vivre une expérience inédite avec un avant et un après, que votre vie ou votre situation nécessite un retournement efficace, Lara saura vous emmener loin et veillera à votre atterrissage en douceur. Je recommande sans réserve !

Karine B.

Lara a développé une expertise en Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) lors de ses études universitaires à Lyon en 2022. Elle démontre une très bonne capacité à analyser les environnements de travail, à identifier les facteurs influençant le bien-être des employés, et à mettre en place des initiatives efficaces pour améliorer les conditions de travail. Son implication, sa communication claire et sa capacité à collaborer font d'elle un atout précieux pour toute organisation cherchant à promouvoir un environnement de travail sain et équilibré.

Anne Charlotte C

Disponible, à l'écoute, Lara saura vous proposer un accompagnement efficace et respectueux de la personne dans une approche humaniste. 

Teambuilding

Dans un cadre de montagne, à 950m d'altitude, cet hébergement insolite nous a permis de

  • Servir la coopération au sein de l’équipe.
  • Créer  du lien 
  • Rééquilibrer la charge émotionnelle dans les relations 

 

Intelligence collective

La pédagogie inversée dans mes formations permet 

  • de stimuler les apprenants
  • l'implication de tous
  • le droit à l'erreur
  • une meilleure rétention mémorielle 
  • une meilleure assimilation des connaissances.

Equicoaching

  •  

En partenariat avec des professionnels equins,  l'équicoaching permet 

  • d'analyser  la  systemie d'equipe 
  • d'analyser le niveau de confiance 
  • d'analyser  la cohésion, la coopération et la communication 

afin de

  • mieux se connaître 
  • de mieux connaître ses collègues 
  • dépasser les aprioris et les stéréotypes. 
  • coopérer dans un cadre de sécurité

 

Plusieurs lieux sont à disposition avec restauration 

Actualités

                      Etablissements Sanitaires & médico-sociaux 

Mes accompagnements au sein des ESMS

Mes accompagnements au sein des ESMS

Contrairement au coaching, qui ne demande pas d'avoir des connaissances techniques spécifiques du secteur d'intervention, mes accompagnements QVT m'ont amenés à approfondir mes connaissances sociologiques et politiques du secteur médico-social

QVT des ESMS

Les Contrats Locaux d'Amélioration des Conditions de Travail, subventions de l'ARS, sont destinés à soutenir sur le territoire les  18 000 ESSMS autonomes, qui comptent 1,3 million de travailleurs sociaux.[1] En 2020, en Grand Est l’ARS a soutenu 200 CLACT pour un total de plus de 4 M€. 

En 2018, les ESMS se répartissaient en

250 000 professionnels socio-éducatifs, 

60 000 aides médico-psychologiques,

90 000 autres professions de l’action sociale[2]

 

Les directions doivent jongler dans ce cadre éthique, règlementaire et financier complexe.

L’opposition à l’institution politique a été flagrante lors de mes entretiens : les travailleurs sociaux pensent que les intérêts des deux parties en présence sont contradictoires et vivent des injonctions contradictoires :

  • quand leur travail est de qualité la prise d’autonomie des usagers augmente.
  • quand les usagers sont autonomes, ils peuvent quitter l’institution.
  • si le nombre de résidents diminue et les subventions diminuent également.

Portés par l’exigence de respect et de personnalisation du suivi, la multiplication des comptes-rendus les excède et les empêche de passer les temps qu’ils souhaiteraient auprès des usagers, au risque de voir augmenter considérablement leur charge de travail et le stress qui en découle.

 

[1] Rapport IGAS N°2021-010R  « Mieux répondre aux attentes des personnes en situation de handicap Des outils pour la transformation des établissements et services sociaux et médico-sociaux. »

[2] La direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques

 

Impact de la crise sanitaire sur les ESMS

La crise sanitaire ayant touché directement ce secteur, en 2021, Olivier Véran, alors ministre des solidarités et de la santé, annonce les axes prioritaires de la stratégie régionale des investissements Ségur en Grand Est[1] en précisant que « La qualité de vie au travail est aussi un enjeu d’attractivité des métiers et de nos établissements pour les professionnels de santé. Il s’agit de proposer des organisations et des locaux plus adaptés pour faciliter le travail des équipes soignantes. Offrir aux plus jeunes, internes et étudiants en formation, de bonnes conditions d’accueil, de formation et d’accompagnement participe également à la dynamique collective d’attractivité́ du territoire. »

 

Relais des politiques nationales, l’ARS connaît, elle-même, depuis la fusion des régions, des bouleversements organisationnels.

Ouverte début avril 2010, l’ARS met en œuvre la politique régionale de santé (PRS), en coordination avec les partenaires et en tenant compte des spécificités des régions et de ses territoires. Ses actions visent à améliorer la santé de la population et à rendre le système de santé plus efficace.

Elle est la clef de voûte de la nouvelle organisation prévue par la Loi Hôpital Patients Santé Territoires du 21 juillet 2009 (article 118). 

Les conséquences de cette fusion sur le personnel selon les organisations syndicales (OS) : « Nous avons constaté le mécontentement généralisé et la souffrance des personnes (…). »

Même si « la mobilité n’est pas imposée, elle est fonctionnelle, mais des agents qui conservent leur poste pourraient le voir évoluer en termes de charge de travail. D’autres se retrouveraient en situation de recherche de postes. »

Tout cela suscite du stress : 14.8 % des effectifs sont impactés par la réforme.

Les syndicats visent aussi à dénoncer ce qu’ils appellent « une procédure de réaffectation humiliante, anxiogène, avec des graves béances ».[2]

 

Les raisons évoquées du travail empêché raisonnent avec les RPS du rapport Gollac, et sont également ressorties lors de mes différents entretiens :

  • Manque de moyens, la faiblesse des budgets 
  • Défaut de vision, 
  • Sentiment de servir autre chose que l’intérêt général, 
  • Manque de reconnaissance
  • Injonctions contradictoires 
  • « faire du papier, remplir des tableaux »
  • Désaccords d’orientations stratégiques
  • Impression de servir un intérêt particulier (celui du manager, du politique ou de l’affichage). 
  • Lourdeur des procédures

 


[1] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/211210__dp_segur_investissement_region_grand_est_.pdf

[2] L’intersyndicale CFDT, CGT et l’organisation majoritaire UNSA de l’ARS

Impact de la crise sanitaire sur les ESMS

Rapport IGAS N°2021-010R« Mieux répondre aux attentes des personnes en situation de handicap ; Des outils pour la transformation des établissements et services sociaux et médico-sociaux 

D’une façon plus générale, tous mes accompagnements ont été impacté par la crise sanitaire : isolement, télétravail, management à distance, peur de l’autre et de l’avenir.

Mais le personnel médical et les encadrants des PSH ont vécu des moments de tension intense.

La pandémie de la Covid s’est traduite par une mobilisation exemplaire des professionnels de santé.

En 2020, en augmentation, le taux d’absentéisme dans les hôpitaux français se situait en moyenne entre 9,5 % et 11,5 % à comparer aux 5,11 % de la moyenne nationale.[1].

L’impact de la crise sanitaire sur les ESMS est complexe et 60 % des réponses obtenues évoquent une dégradation de l’accompagnement

 

[1] Numéro 604 - mars 2021 (dossier) CASDEN, la banque coopérative de la fonction publique

Les travailleurs sociaux

Les travailleurs sociaux pensent, à 77 %, faire « un travail au service d’un public en difficulté » et à seulement 9,2 % faire « un travail requérant une technicité ». Leur rôle dans la société est acté dans la définition initiale adoptée par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1969 qui définit les travailleurs sociaux comme « des professionnels effectuant un « service social » visant à l’adaptation réciproque des individus et de leur milieu social. »

L’étude de Michel Serres et Michel Lemay[1] démontre qu’ils ne se reconnaissent pas dans cette définition générale. 

Le domaine du social est bien plus complexe et sous cette même définition cohabitent selon Marcel Jaeger[2] quatre dimensions qui renvoient elles-mêmes à plusieurs catégories professionnelles:

  1. l’action sociale (assistants du service social et conseillers en économie sociale familiale)
  2. l’intervention à domicile (les techniciens de l’intervention sociale et familiale, aides à auxiliaires de vie sociale) 
  3. l’animation,
  4. l’action éducative (éducateurs spécialisés), les moniteurs-éducateurs, les aides médico-psychologiques, les éducateurs de jeunes enfants ,les éducateurs techniques spécialisés) 
 

[1] Michel Serres, et Michel Lemay, J’ai mal à ma mère, éducation spécialisé, Capul, Lemay, 1997

[2] Marcel Jaeger, dossier Intervenants du social et promotion de la santé des populations, La santé en action, N°435, mars 2016

Perte de sens des travailleurs sociaux

 

Marcel Jaeger[1] essaie d’expliquer cette crise de perte de sens par le fossé entre la réalité idéologique terrain et les contraintes budgétaires politiques. Les études menées mettent en évidence la souffrance de ce secteur, « quand ce n’est pas le sentiment d’être maltraités » (Weber, 2008 ; Meyer, 2012 ; Boudjemaï, 2013)[2]. 

Grâce à une enquête[3] sur la perte de sens interrogeant plus de 4500 fonctionnaires, nous savons que 80 % d’entre eux ressentent un sentiment « d’absurdité » dans leur mission, mais seulement 5 % vivent le RPS de « perte de sens ».

Ils arrivent à contrebalancer l’absurdité dans laquelle ils exercent leur protection.

Le poids de l’engagement et de l’importance d’aider l’autre des travailleurs sociaux s’est révélé lors de mes entretiens comme un facteur de protection fort.

 

[1] Marcel Jaeger "Les contours incertains du travail social : un facteur de perte de sens" La Documentation française, Revue française des affaires sociales,  2020/2, p. 51-72.

[2] La Documentation française | Téléchargé le 11/08/2020 sur www.cairn.info (IP: 90.22.125.59) 

[3] Anais Moran -journal Libération du 20 septembre 2021 « «Perte de sens», «absurdité» : les agents des services publics donnent le las  »

 

De l'ESAT à l'EHPAD

Lors de mes entretiens un autre sujet de société a surgi, touchant directement le sens du travail des accompagnants des PSH.

 Les usagers en situation de handicap n’ont pas de structure intermédiaire entre l’ESAT et l’établissement d’hébergement pour personnes âgées, dépendantes (EHPAD).

Cette question de politique est cruciale pour notre société et pour les travailleurs sociaux. C’est le Président Valery Giscard d’Estaing qui impulse la naissance de la politique publique du handicap en faisant adopter la loi d’orientation en faveur des personnes en situation de handicap le 30 juin 1975. Cette loi acte le passage national de l’assistanat à la solidarité.

Jusque-là aux mains des institutions privées, la société s’engage dans la prise en charge de cette population, mais rien n’est prévu pour accompagner le passage à la retraite des personnes en situation de handicap.

 

La qualité des soins permet aujourd’hui d’avoir des courbes d’espérance de vie quasi-similaire entre PSH et le reste de la population. La prise en charge des personnes handicapées vieillissantes n’est pourtant ni pensée ni prise en charge par les politiques sociales et, sur le terrain, ce passage à la retraite est supporté par les travailleurs sociaux qui se démènent pour trouver des solutions acceptables.

Herve Blanchard et Brigitte Mortier[1] qualifient cette prise en charge de « bricolage ».

Restant, pour la plupart, au sein du même établissement médico-social, les travailleurs sociaux ont accompagné tout du long de leur vie professionnelle les mêmes personnes. Arrivant à la retraite en même temps, ils ont le sentiment de les lâcher dans la nature sans structure adaptée pour les accueillir.

Ils ont tissé des liens forts entre eux. Travailler avec des enfants dévoile un aspect de l’accompagnant que Frederic Laloux[2]  nomme « d’aimant et bienveillant », qui s’est fortement exprimé lors des entretiens.

 

Ceci est d’autant plus dur pour les personnes présentant des déficiences mentales qui ont besoin de repère et d’un cadre de vie sur mesure. Leur départ en retraite est une rupture sociale forte et un bouleversement dans leur rituel, ils se retrouvent dans un nouvel environnement à 60 ans au milieu de personnes âgées de 80 ans. « Bien au-delà de la prise en charge, l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) (…) et ses hébergements, sont aujourd’hui confrontés aux réponses à apporter à la prise en compte, sur le plan humain et technique, du vieillissement de leur population et des cessations d’activité de bon nombre de travailleurs(euses). »[3]

Cet écueil de notre politique sociale enfonce un peu plus le manque de sens de la mission des travailleurs sociaux. 

 

[1]PERSONNES HANDICAPÉES VIEILLISSANTES : PISTES POUR DÉPASSER UN IMPENSABLE  https://www.cairn.info/revue-le-sociographe-2015-4-page-85.htm

[2] Frederic Laloux ,Reinventing organizations Diateino,2017

[3] Patrice Morel , accompagner le passage à la retraite de travailleurs d’ESAT, https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-2010-4-page-61.htm

 

Quelle motivation pour les travailleurs sociaux ?

Pour comprendre comment et pourquoi ils entrent dans la profession, les fondements de leurs motivations ont été, dans cette étude,  répertoriée en 7 grandes catégories, le changement social arrive en première position, suivis par le fait d’être auprès des plus démunis.

Quelle motivation pour les travailleurs sociaux ?

Le militantisme est d’abord perçu comme une lutte qui demande de l’énergie et qui est, en même temps, moteur de leurs actions. Il permet de réparer et/ou d’être loyal envers ses proches et son histoire de vie, comme le démontre le nombre important des personnes interrogées qui ont dans leur entourage une ou plusieurs personnes en situation de handicap.

définition du militantisme

Khalija Zahi et Jocelyn Lermé concluent que « travailler dans le secteur social et militer sont ( …) deux facettes d’une même démarche, deux perspectives sur une même réalité. » Quel que soit le degré de militantisme, les travailleurs sociaux sont portés par une obligation morale qui se joue envers les usagers et envers leurs collègues, « un état d’esprit qui sous-tend la vie entière de l’individu »[1]

 

« Militer, c’est prendre parti, prendre position en faveur du public » [2]

Ce lien humain les unit tous et entretient l’esprit de village familial axé principalement sur les résidents et très peu sur les encadrants. Le manque d’autonomie individuelle face à celle des usagers occulte les besoins individuels des travailleurs sociaux. Cette obligation morale qu’incarnent les travailleurs sociaux, les empêche également de s’affronter entre eux. 

 

[1] http://archive.lien-social.com/dossiers2000/521a530/526-1.htm Numéro 526, 6 avril 2000

[2] http://archive.lien-social.com/dossiers2000/521a530/526-1.htm Numéro 526, 6 avril 2000

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